La peinture du matin
Devant la demande pressante de Liza je me vois dans l'obligation de vous montrer ce qui devait rester à jamais enfoui dans ma "cave secrète à images" des peintres de l'Espagne.
Comme je l'écrivais dans un commentaire, en matière d'espagnolades avec châles, mantillles, éventails et castagnettes, on est en plein dans le mille. Mais si comme moi vous aimez vous entourer voire vous enrouler dans de belles étoffes chamarées, alors vous serez comblés en admirant ces merveilleux tissus, ces toiles présentent donc un intérêt je dirais... "chiffon" indéniable!
Elles sont de l'artiste britannique Georges Apperley (1884-1960).
Il s'installa dans le sud de l'Espagne en 1916 et commit une série de portraits dont le thème était "la femme andalouse". Son atelier à Grenade ne tarda pas à devenir le repère prilivilégié des peintres et aristocrates de l'Europe toute entière. (Sources sitemusiquealhambra.free.fr)
Petite réflexion "évantaillesque": quand on songe à "l'utile zéphir" et autres "paravent de la pudeur" c'est l'Espagne qui vient immédiatemment à l'esprit pourtant il rafraîchissait les françaises bien avant les espagnoles. L'explication c'est qu'ici il est tombé dans l'oubli et la désuétude depuis des lustres, alors qu'en Espagne il a continué d'être utilisé sans complexes, au point de s'ancrer dans les traditions. Et puis il y a le gros côté business de l'affaire, les fabriquants ont su exploiter la mane touristique qu'offrait l'objet.